Sur le chemin de la simplicité ?

Photo : Cliché Mignon - © Elodie Legale

Aujourd'hui un billet autour de mon ex joyeux bazar. Il faut croire que les gens changent...

C'est tout bête, c'est progressif. Un jour tu réalises que l'adolescente qui n'avait jamais assez de sacs et la jeune adulte qui se ruinait en shopping ne sont plus tout à fait là. Ce n'est pas conscient jusqu'à ce qu'on attrape un sac poubelle parce qu'on n'y voit plus clair dans notre vie dans nos placards. Depuis un an, j'ai viré la moitié de mes sacs (il y a encore du travail, et je ne parle même pas de mes pochettes). Idem pour les vêtements. Pas porté depuis plus d'un an ? Je donne. T-shirt très beau mais que je ne porte jamais ? Je donne. Tout y passe, les écharpes, les jeans, les robes... Et les écharpes ? Je pourrais tout à fait écrire un livre qui s'intitulerait De l'art de posséder 23 écharpes pour n'en porter que 3.

Les bijoux, le maquillage, la routine de soins... j'ai tourné tel un cyclone dans tout l'appartement pour découvrir que plus de la moitié de ce que j'avais dans mes placards était cassé / périmé / jamais utilisé. Pourquoi avoir deux sérums qui ont la même fonction ? Quel intérêt d'avoir trois huiles différentes pour les cheveux ? Et cette crème pour le corps, depuis combien de temps ne ne m'en suis-je pas servi ? M'a-t-elle manqué ? Peut-être qu'une brosse et un peigne pour une seule tête, c'est suffisant, non ?

Quand les placards respirent, la tête aussi. La petite pile de t-shirts qui m'a accompagnée tout l'été devenait simple à manier, et ne faisait pas trop de jaloux. Je suis simplement moins obsédée par l'acte d'achat. Je ne veux pas de ce que j'ai déjà, mes basiques me conviennent, mes quelques pièces folles aussi et j'identifie rapidement ce qui manque vraiment de ce qui ne manque pas mais me fait seulement envie. Je ne me freine pas, mais je patiente. Si l'envie reste encore au bout de plusieurs semaines alors oui, peut-être que je vais choisir quelque chose. Sinon l'envie passe. Je vis cela un peu comme une désintoxication, un renouveau. Mais attention, l'idée n'est pas de me brider, car j'aime ces moments de légèreté. J'essaie juste de raisonner cette petite pulsion pour la rendre la plus adaptée à ce que dont j'ai réellement besoin (non je n'ai pas besoin d'un 48ème mug aussi adorable soit-il pour boire le thé).

Les seuls achats compulsifs que je n'ai pas stoppé, et je ne compte pas le faire, ce sont les livres. Tellement de sujets de société, de romans noirs délicieux, d'histoires d'amour drôlissimes... Je vous ai déjà dit que mon rêve d'étudiante était d'ouvrir ma propre librairie ?

La suite au prochain épisode !

Et toi, est-ce que "l'âge" modifie ta façon de consommer ?


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